27 février 2025
Ce témoignage est le beau livre "Pasteur. Dessins et pastels", offert et dédicacé en 1987 à Olivier Guichard (alors président du Conseil régional des Pays de la Loire) par Charles Mérieux, grand virologue, également préfacier du livre et dont le père a été l’élève de l’artiste-scientifique.
Ce grand format, édité à tirages limités et numérotés, présente des reproductions de quelques pastels et fusains aujourd’hui conservés entre autres à Arbois (Jura, à côté de Dole), au musée d’art et dans la maison Pasteur, où il a vécu.
L’exemplaire des Archives régionales fait partie du fonds Olivier Guichard qui comporte parmi les archives, plusieurs ouvrages dédicacés et offerts à cet homme politique qui était aussi amateur de littérature. Il a été restauré en 2018.
Le jeune Pasteur réalise principalement des portraits de sa famille, de ses amis et des habitants de son village, quand il n’est pas à Paris à l’Ecole normale. Quelques reproductions de détails d’œuvres classiques, comme Les Funérailles d’Atala de Girodet (réalisée à l’âge de 14 ans) ou La prière de Jaley, témoignent de son apprentissage et de ses références académiques.
En 1843, à 21 ans, il décide de se consacrer entièrement à la science et délaisse les pastels. Les seuls dessins postérieurs conservés sont ceux de ces cours de physique, de chimie et de médecine. Nous y avons perdu peut-être un artiste en devenir, mais gagné un chercheur en maladies infectueuses infectieuses dont les découvertes marquent encore notre époque.
Il a notamment découvert la capacité des micro-organismes à envahir le corps humain et à passer d’un être vivant à un autre, et a mis au point une méthode sécurisée pour la vaccination.
Pour en savoir plus :
- http://pasteur.net/louis-pasteur-pastelliste/
- https://www.pasteur2022.fr
- https://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/face-aux-epidemies.
Référence des documents présentés :
23W 865 : "Pasteur. Dessins et pastels". Biographie illustrée, présentant l'œuvre graphique de Louis Pasteur. Publication de prestige dédicacée par Charles Mérieux (1987) (Archives Olivier Guichard).
